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Chapitre 121 Grand Evangile de Jean, Boek 10

Le Seigneur arrive dans une auberge près de Bethsaïde

1. Le soleil n'était pas encore couché quand nous arrivâmes à un village non loin de Bethsaïde, ville où J'avais déjà enseigné une fois et accompli des signes, ainsi que dans ses parages.

2. Les habitants de ce village étaient pour la plupart des bergers et des pêcheurs ; car toutes les localités que Je traversais depuis Génésareth se trouvaient dans une sorte de grand demi-cercle le long de la mer de Galilée et de la partie du Jourdain qui en est issue.

3. Cependant, il importe peu de savoir où se trouvaient ces localités et quels étaient leurs noms, mais seulement, avant tout, ce que J'y ai enseigné, ensuite ce que J'y ai fait, bien que la seconde de ces deux choses - NOTA BENE - soit en grande partie tombée dans l'oubli à ce jour, tandis que beaucoup de ce qui s'en transmet de bouche en bouche aujourd'hui encore est si déformé qu'il n'y a plus là la moindre vérité. Cependant, cela n'a que peu d'importance, et même aucune, car l'essentiel, comme on l'a dit, est que la doctrine, vérité des vérités, ait été fidèlement préservée.

4. Dans le petit village où, comme il a été dit, nous arrivâmes avant le coucher de soleil, nous fûmes très aimablement accueillis par les habitants, qui étaient fort pauvres pour la plupart.

5. Il y avait bien là une petite auberge, mais qui paraissait bien mal pourvue de tout ce que l'on doit trouver dans une auberge.

6. Il n'était pas question de pain ni de vin ; tout ce que l'on pouvait avoir, c'étaient des poissons séchés, certaines racines, des figues sèches, des courges, des noisettes et du fromage de brebis.

7. L’aubergiste, qui était Grec, mais homme fort bon et patient, avait une assez nombreuse famille, dont trois fils, tous âgés de plus de vingt ans. Chaque semaine, ces trois garçons partaient pour la mer de Galilée, à une petite journée de voyage, et y prenaient des poissons qu'ils rapportaient honnêtement chez eux.

8. Cette fois-ci, ils étaient déjà partis à la pêche depuis deux jours, mais n'étaient pas encore revenus comme ils le faisaient ordinairement vers le soir du troisième jour, aussi l'aubergiste, sa femme et leurs autres enfants étaient-ils fort inquiets, craignant qu'il ne leur fût arrivé quelque malheur.

9. L'aubergiste me fit aussitôt part de sa détresse et s'excusa, disant que, si ses trois fils ne rentraient pas bien vite avec leur chargement de poisson, il n'aurait rien d'autre à nous offrir ce soir-là qu'un peu de fromage et de lait de brebis ou de chèvre.

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