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[MDD 1.0.1] Celui qui écrivit le présent ouvrage chercha sérieusement et trouva ce qu'il cherchait. Il demanda, et il lui fut donné ; et, par son entremise, il fut ouvert également à tous ceux qui sont des êtres de cœur et de bonne volonté. Quant aux autres qui, de tous temps, cherchent non pas avec leur cœur, mais uniquement avec leur prétendue raison, qui scrutent, critiquent et s'attaquent à la gangue dure et morte de la matière au lieu d'invoquer le nom vivant de l'éternel Donateur de tous biens, il ne leur sera pas donné et ne leur sera pas ouvert. Car l'Esprit du Seigneur ne se manifeste jamais par la raison aux intelligents de ce monde, mais seulement à travers la simplicité de cœur de ceux qui passent pour des fous. Mais il en faut bien peu pour que la raison de ces soi-disant sages craque devant le simple bon-sens de ces présumés fous.

[MDD 1.0.7] Que peuvent bien comprendre de tels lecteurs de la simplicité ? Je pense que ce texte, tel qu'il est rédigé, - malgré sa plénitude et sa profondeur mystérieuse qui sont nécessaires à une vision humaine limitée - peut être compris facilement même par des enfants dont le niveau a dépassé quelque peu celui de l'alphabet et de la table de multiplication, et ne peut manquer par conséquent de simplicité. Ce ne seront jamais les images et les mots d'un texte qui la détermineront, mais seul le fait de se sentir capable de s'y frayer un chemin. Tout le reste, c'est-à-dire : un langage ancien et maladroit, et des images symboliques datant de plusieurs milliers d'années représentent aussi peu la simplicité que le fait la raison des sages de ce monde. En ce qui concerne la paix, la vision complète des choses et la profondeur qu'on réclame, celles-ci sont d'autant plus présentes dans cet ouvrage que l'intelligence ergotante des "savants" croit en remarquer l'absence. En effet, des paroles qui donnent la paix au cœur doivent pourtant la posséder elles-mêmes en plénitude. La raison ne peut faire marche commune avec la paix, car elle n'est pas réceptive à cette dernière. Aucune paix ne peut par conséquent se trouver dans un écrit guidé par la raison. On peut comparer tout ceci au fleuve qui ne se calme que lorsqu'il a atteint la plus grande profondeur de la mer. Si la raison des sages de ce monde pouvait humblement descendre de sa prétendue hauteur dans la simplicité de la chambrette du cœur, elle trouverait, dans la paix inhérente à cet ouvrage, la quiétude qui lui manque et une vision complète des choses. Mais tant que la raison reste semblable à une girouette de clocher, la sagesse terrestre tourne et retourne en tous sens et sans relâche sous les coups de vent du doute. Elle ne trouvera jamais une paix qu'elle n'a pas elle-même, ni la vision des choses à laquelle elle est habituée sur ses hauteurs venteuses.

[MDD 1.2.1] Tu es le Lot de Sodome ; mais veille à ne pas étouffer dans la luxure, afin que l'héritage de la prostituée ne devienne pas ta part ; car tu es pire que tous ceux qui t'ont précédé et te suivront. En ta qualité d'être humain, tu es complètement pris dans les désirs de la chair, et en tant qu'esprit, tu es tout à fait libre, car tes yeux et tes oreilles sont ouverts. Tu enduis ton corps avec des excréments, alors que des torrents de lumière sont déversés sur ton esprit ; ton corps mange avec les porcs, alors que ton esprit est entouré de milliers d'anges. Tu as rempli ton cœur terrestre de fumier et de matières fécales, et J'ai érigé pour Moi une demeure dans le cœur de ton esprit. Tu t'entretiens avec des prostituées, pendant que Je te parle comme un frère à un autre ; tu empestes comme un bourbier, et ton esprit respire le parfum des cieux les plus hauts ; tu es un monstre, et la lumière de ton œil éclipse celle des soleils. Par conséquent, purifie ta chair et deviens un avec Moi, afin que Je devienne un avec toi !

[MDD 1.2.4] Dis à mes amis et amies qu'ils ne doivent pas aimer Mes serviteurs et domestiques plus que Moi. Il ne faut pas qu'ils mettent leur salut dans leurs mains, mais le déposent plutôt tout à fait dans les Miennes et se confient entièrement à Moi. Car le serviteur doit agir rigoureusement selon la loi s'il ne veut pas être jugé indigne. Seul le Donateur de la loi n'est pas soumis à celle-ci et peut se placer au-dessus d'elle lorsqu’Il le juge bon. Aussi longtemps que les hommes sont placés sous le joug de la loi, ils seront jugés ; mais qu'ils viennent à Moi, Je peux les exempter de jugement.

[MDD 1.2.8] Je suis au monde un bien petit personnage que l'on ne tient pas en grande estime. Les savants me regardent à peine du haut de leur grandeur et M'accordent tout juste le nom d'honnête homme, ceci uniquement par nécessité. Quelques-uns M'ont déjà radicalement mis à la porte : pour eux, Je n'existe plus du tout. D'autres veulent bien M'attribuer quelque divinité, toutefois seulement pour un court laps de temps ; car, très vite, ils se tournent vers les sages de ce monde qui, eux, sont compétents en la matière... Je suis alors immédiatement accusé d'infamie et relégué tout au plus dans la catégorie d'un Dieu pour veilles femmes. Je ne sers que de sceau officiel public et d'enveloppe intérieure de genre divin pour masquer leurs noires insanités et leur folle bêtise. Toutefois, quelques-uns veulent bien Me concéder Ma divinité ; en revanche, il faut que Je les laisse faire tout ce qu'ils veulent pour servir leurs avantages, et le pire de tout : Je dois être un véritable monstre ! Il ne M'est permis d'avoir amour et miséricorde qu'aussi longtemps que cela leur est agréable ; ensuite, Je dois devenir plus inexorable qu'une pierre et Me laisser transformer en un tyran des plus infâme ! Je dois passer d'un siège de tribunal à l'autre et prononcer sans relâche des jugements de condamnation. Mon amour ne doit être que temporaire, mais Ma tyrannie éternellement liée à la fonction d'un juge des plus sévère ! - Ô les fous monstrueux ! Ma patience illimitée, Ma douceur, Mon humilité et Mon éternel amour envers Mes créatures sont évidemment déplacés dans leurs cupides affaires. Mais bientôt ils vont devoir répondre de leurs actes ! Car leurs comptes sont ouverts devant Moi : leur mesure est quasiment comble, et ils vont obtenir leur juste salaire.

[MDD 1.2.9] Quant à ceux qui ne savent pas comment Je suis, ni qui Je suis, il serait préférable qu'ils ignorent tout de Moi ; car Je pourrais encore les rendre vivants de l'autre côté, dans le royaume des esprits ; mais ici, ils Me rendent toute aide impossible, car, en M'anéantissant, ils tuent toute Vie en eux et se donnent ainsi la mort, tels des ceps séparés de la vigne.

[MDD 1.2.10] Mais Je vous le dis : Je suis le Dieu unique et éternel dans Ma nature trinitaire, en tant que Père selon Ma divinité, Fils selon ce qu'il y a de parfaitement humain en Moi, et Esprit selon toute Vie, toute activité et toute connaissance. Je suis l'amour et la sagesse mêmes de toute éternité. Jamais Je n'ai reçu quoi que ce soit de qui que ce soit. Tout ce qui existe vient de Moi et celui qui possède la moindre chose l'a obtenue de Moi. Comment pourrais-Je être un tyran et un porteur de jugement de condamnation ? ! O insensés que vous êtes ! Je vous aime, et vous Me méprisez. Je suis votre Père, et vous faites de Moi un bourreau. Là où Je bénis, vous maudissez. Ce que Je construis, vous le détruisez. Ce que J'élève, vous le rabaissez. Là où Je sème, vous noyez tout sous des flots meurtriers. En tout et partout, vous êtes contre Moi. Serais-je comme vous dites que Je suis : en vérité, Je vous le dis, la terre n'existerait plus depuis longtemps, oui, elle n'aurait même jamais été créée ! Mais parce que Je suis comme Je suis, tout existe encore ainsi que cela était et sera éternellement. Vous aussi vous serez comme vous voulez être, sans que Je vous condamne, - car vous serez ce que vous aurez fait de vous-mêmes. Mais ceux qui Me prennent tel que Je suis et M'aiment autant que Je les aime, c'est Moi qui ferai ce qu'ils veulent, afin que leur liberté et leur joie soient éternellement parfaites.

[MDD 1.3.2] Tu me demandes s'il y a bien partout des êtres humains comme ici, sur la terre que tu habites, et Je te dis ; oui, il y a partout des êtres humains, lesquels proviennent de Mes entrailles et Me reconnaissent selon la nature de Mes entrailles ; qui proviennent de Mes mains et Me reconnaissent à Mes mains ; qui proviennent de Mes pieds et Me reconnaissent à Mes pieds ; qui proviennent de Ma tête et Me reconnaissent à Ma tête ; qui proviennent de Mes cheveux et Me reconnaissent à Mes cheveux ; qui proviennent de Mes reins et Me reconnaissent à Mes reins ; qui proviennent de chaque partie de Mon corps et Me reconnaissent selon ces parties. Leur vie et leur félicité correspondent à la partie dont ils proviennent ; ils sont tous Mes créatures, et Je les aime, car Je suis tout Amour et suis partout l'Amour même.

[MDD 1.3.17] Il faut encore que tu dises librement si Je t'ai jamais forcé de faire quoi que ce soit à un moment donné, ou s'il n'a pas toujours été ta volonté de t'adresser à Moi pour Me demander ceci ou cela, et si Je te suis resté redevable d'une quelconque réponse ! M'as-tu questionné depuis les enfers, Je t'ai répondu ; étais-tu sur la terre, Je t'ai parlé ; te trouvais-tu dans les cieux, tu as eu ta réponse. Jour et nuit, Mon oreille est constamment tournée vers toi. Lorsque tu écris, tu le fais comme cela te plaît, et cela Me convient toujours parfaitement ; tu peux le faire aussi longtemps que tu le veux, à la mesure que tu choisis, et vois, cela Me convient tout aussi bien. C'est pourquoi, dis-leur qu'ils peuvent vraiment venir à Moi quand ils le veulent : Je les écouterai et ils seront reçus.

[MDD 1.5.29] Vois maintenant : lorsque tous les soleils, avec leurs terres, furent créés par la puissante compassion de l'Amour du Dieu éternel et infini, ils n'avaient encore ni éclat, ni luminosité, ni lueur, ni scintillement ; car une nuit opaque régnait sur les soleils, les terres et les lunes. Alors, du centre des soleils, l'Amour éternel fit descendre une petite étincelle de Sa grâce, et cette étincelle illumina les masses ténébreuses plus rapidement qu'un immense éclair. Vois : les soleils éclairèrent les terres avec grand éclat, comme ils le font encore à l'heure actuelle et le feront, aussi longtemps que l'étincelle de grâce ne leur sera pas ôtée.

[MDD 1.5.32] La fermeté des terres est la part de la colère de la Divinité adoucie par la compassion ; elle entoure de liens solides les esprits égarés jusqu'au temps prévu de leur délivrance inconsciente où ils seront placés - chacun séparément - dans une matière plus tendre, mais toujours suffisamment ferme pour eux, hors de laquelle ils ne pourront sortir qu'éveillés par l'Amour éternel. Et les mers et les eaux sont remplies de ces esprits, afin qu'ils soient humiliés, et l'air en est également plein, afin qu'ils soient purifiés. Car l'Amour éternel est dans toutes les formes mais la colère de la Divinité ne s'est pas retirée de la terre : elle s'est seulement adoucie.

[MDD 1.6.9] Vous devriez être comme l'hiver, qui est froid dans le repos, mais ainsi plus apte à prendre la chaleur jusqu'aux plus grandes profondeurs de la terre. Et celui qui a accueilli l'hiver accueillera aussi le printemps, - lequel est semblable à la première vie de l'amour en vous, - et accueillera l'été, - qui amène avec lui la plus grande activité de la vie de l'amour - lequel s'est fortifié en vous par la grâce, - et il s'ouvrira au calme de l'automne enrichi des fruits des œuvres de l'amour et de la grâce qui vous permettront d'entrer en tant que tout à fait nouvellement nés dans la vie du soleil, de contempler la face de votre Père saint, et d'éclairer, tout comme le soleil, l'univers entier par la grande force de la grâce, de l'Amour, et de la compassion de votre Père infiniment bon et saint.

[MDD 1.7.11] Et l'Amour éternel vit qu'Adam ressentit une grande joie à la vision intérieure de son deuxième moi. Alors, l'Amour miséricordieux le toucha au côté, et il lui fut donné un cœur semblable à celui de la Divinité, afin qu'il pût accueillir l'amour et la Vie émanant de l'Amour de Dieu ; par ce moyen, l'Amour miséricordieux lui ôta l'amour de soi pour Se préparer à Lui Même un lieu d'habitation selon la loi future de la grâce miséricordieuse et plaça l'amour de soi - qui plaisait beaucoup à Adam - à l'extérieur de son corps physique et le nomma "Caïva" ou, ainsi que vous êtes déjà habitués à le dire : "Eve", ce qui signifie la préparation à la libération de l'égoïsme et à la renaissance qui en découle.

[MDD 1.8.1] Vois, l'Amour éternel Se dissimula la face et Se retira selon le nombre de l'ordre pour un temps déterminé, restant aveugle dans la profondeur de Sa compassion. Il ne voulait ni ne pouvait savoir ce que les nouvelles créatures feraient pendant la courte période où elles étaient placées sous le jugement de la Divinité - afin de les mettre à l'épreuve dans leur liberté sur terre - grâce à l'Amour de la compassion. Et le lieu qui leur fut donné comme habitation sur la terre était une vallée et un jardin, et s'appelait le Paradis, c'était le pays où, plus tard, coulèrent le lait et le miel ; c'était aussi le lieu qui, dans l'époque la plus importante de tous les temps, vit le plus grand des actes de l'Amour éternel, qui s'appela "Bethléem" et s'appellera ainsi éternellement ; ce fut le lieu où, pour la première fois, la Parole éternelle contempla dans la chair la lumière de Sa grâce sur la goutte de la compassion éclairée par le lointain soleil, la lune et toutes les étoiles.

[MDD 1.9.5] Voici encore un secret qui doit être révélé à cause du coupable orgueil des enfants du monde ! Vois : deux fleurs du buisson furent fécondées par les justes larmes d'Eve après la perte de son innocence ; elles gardèrent fidèlement en elles la bénédiction de l'Amour éternel à travers toutes les attaques des temps lors des grandes guerres de Jéhovah avec les peuples de la terre. A l'époque où la grâce abonda d'En-Haut, elles firent entrer la vie dans la femme d'Abraham* en signe des grandes œuvres de l'Amour miséricordieux - et la firent également pénétrer dans la femme de Zacharie*( allusion à Sarah et à Elizabeth qui furent toutes deux fécondées à un âge très avancé) pour l'accomplissement véritable du plus grand de tous les actes de l'Amour miséricordieux du Dieu éternel.

[MDD 1.9.22] Alors, en un instant, tout le feu de la terre et des espaces de la création s'éteignit ! Et les ruines des soleils, des terres et des lunes détruits furent à nouveau rassemblés par la puissance et la force de l'Amour exaucé par la Divinité, et elles s'ordonnèrent comme elles l'avaient été au début de leur origine. Mais elles conservèrent à jamais les traces indélébiles de leur totale destruction lors de cette période-là, traces semblables aux cicatrices de l'Amour éternel qui, plus tard, dans la plus glande époque de tous les temps, donna Son sang pour tous sur la Croix.

[MDD 1.9.28] Mais jusque-là, ils doivent persister dans l'attente avec patience et douceur. Et le pain que Je veux leur donner chichement pour l'heure, ils le prendront avec reconnaissance et le gagneront à la sueur de leur front. Ils ne seront pas rassasiés jusqu'au temps du Médiateur que Je veux éveiller du milieu d'eux, parfait et bon, comme le Père et le Fils sont parfaits, bons et saints de toute éternité.

[MDD 1.9.30] C'est le bon Père, unique et saint, qui dit cela à travers Son Fils, - Lequel est l'Amour éternel en Lui, - et à travers le Saint-Esprit qui est la grâce agissante émanant de Nous deux, - laquelle obtint autrefois le pardon du péché, ce péché qui alourdit maintenant le corps des humains et devra le tuer sans cesse afin qu'ils obtiennent la Vie après la mort du corps, lorsque le Médiateur promis sera venu sur terre.

[MDD 1.10.3] La loi que J'ai gravée dans ton cœur, tu dois la graver également dans celui d'Eve. Et, comme signe qui doit vous rappeler à vous et à tous ceux qui vous succéderont le jugement de Dieu à cause de votre péché, Je veux ici et là faire surgir des montagnes qui brûleront à tour de rôle jusqu'à la fin des temps (volcans) ; et Je veux vous laisser l'éclair, qui vous rappellera l'ancienne destruction, et le tonnerre qui le suit toujours, lequel vous proclamera puissamment le nom du Dieu grand et fort, si vous deviez l'oublier.

[MDD 1.10.5] Regardez maintenant vers le ciel où luisent en ordre varié et de splendeurs diverses des lumières rougeâtres en signe de Ma pitié, et des lumières blanches en signe de la joie qui découle de la grâce du Père infiniment bon et saint. Et que cette large bande de lueur blanchâtre posée sur les étoiles de la pitié et de la joie et s'étendant à travers le vaste espace céleste, formée elle aussi d'étoiles des tout premiers temps qui doivent leur naissance au pleur versé par l'Amour miséricordieux, lequel, là déjà, avait pris les esprits déchus en pitié, - que cette large bande serve de lien sacré et éternel entre vous et l'Amour qui n'a pas de fin et vous créa, ainsi que tout ce qui existe, et entre la Divinité, qui juge tout selon Son éternelle sainteté.

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