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[MDD 1.7.15] Et vois : l'Amour miséricordieux trouva un grand contentement aux œuvres de Sa puissance et de Sa force qui s'étaient réalisées par la grâce de Sa compassion ; Il leur parla encore et les instruisit de tout ce qu'ils devaient savoir et leur apprit à connaître, à nommer et à utiliser toutes choses. Dès qu'ils purent tout comprendre, tout connaître et tout utiliser, l'Amour miséricordieux leur dit encore : "Voyez à présent ! Vous avez tout appris, connaissez tout et pouvez faire usage de tout, à l'exception d'une seule chose ; cette chose, Je vais vous l'apprendre maintenant, et Je vais mettre en vous le pouvoir de la procréation et de la reproduction de vos semblables. Mais vous n'en ferez usage que lorsque Je reviendrai et vous trouverai vêtus des habits de l'obéissance, de l'humilité, de la fidélité et de la juste innocence. Mais malheur à vous si Je vous trouve nus ! Je vous répudierai, et la mort en sera la conséquence." [MDD 1.8.1] Vois, l'Amour éternel Se dissimula la face et Se retira selon le nombre de l'ordre pour un temps déterminé, restant aveugle dans la profondeur de Sa compassion. Il ne voulait ni ne pouvait savoir ce que les nouvelles créatures feraient pendant la courte période où elles étaient placées sous le jugement de la Divinité - afin de les mettre à l'épreuve dans leur liberté sur terre - grâce à l'Amour de la compassion. Et le lieu qui leur fut donné comme habitation sur la terre était une vallée et un jardin, et s'appelait le Paradis, c'était le pays où, plus tard, coulèrent le lait et le miel ; c'était aussi le lieu qui, dans l'époque la plus importante de tous les temps, vit le plus grand des actes de l'Amour éternel, qui s'appela "Bethléem" et s'appellera ainsi éternellement ; ce fut le lieu où, pour la première fois, la Parole éternelle contempla dans la chair la lumière de Sa grâce sur la goutte de la compassion éclairée par le lointain soleil, la lune et toutes les étoiles. [MDD 1.8.4] La convoitise monta davantage en Eve, la poussa vers l'arbre et la fit cueillir une pomme de celui-ci. Alors Adam s'aperçut qu'Eve était devenue infidèle à son cœur, il en fut affligé et dit: [MDD 1.8.5] "Eve, Eve, que fais-tu ? Vois, nous ne sommes pas encore bénis par le Seigneur de la puissance, de la force et de la Vie ! Regarde : tu tiens dans ta main le fruit de la mort ; rejette-le, afin que nous ne mourions pas dans la nudité devant le Seigneur de la justice !" [MDD 1.8.6] Alors, Eve s'effraya de sa convoitise devant la gravité d'Adam et laissa tomber le fruit de la mort par terre. Sa convoitise l'abandonna et elle en devint libre. Et Adam ressentit un grand contentement en voyant la libération d'Eve du nœud coulant de la convoitise qui donne la mort. [MDD 1.8.7] Mais vois : la convoitise bannie du cœur d'Eve reposait maintenant sur terre ; par la puissance du courroux de la Divinité, elle prit la forme d'un grand serpent qui saisit le fruit de la mort dans sa gueule, rampa vers l'arbre, s'enroula autour du tronc et de toutes les branches des racines à la cime et dirigea son regard glacé sur Eve. Eve s'en aperçut et regarda le serpent ; Adam le remarqua également à travers Eve, mais il ne voyait pas encore le serpent. [MDD 1.8.9] Alors, le serpent se déplaça, posa la pomme dans le giron d'Eve maintenant assise, redressa la tête et dit à Eve les paroles suivantes : [MDD 1.8.10] "Eve ! Regarde ta fille, que tu as répudiée, entourer l'arbre de ton désir ! Ne dédaigne pas le modeste don que je t'ai fait et jouis sans souci du fruit de ton amour. Non seulement tu ne mourras pas, mais tu te rassasieras en obtenant la connaissance de toute vie au-dessus de Dieu, ce Dieu que tu crains, alors qu'Il est plus faible que toi ! Et vois, la langue du serpent se divisa et devint plus pointue qu'une flèche ; il inclina sa tête vers la poitrine d'Eve, comme s'il voulait l'embrasser à la manière des enfants : mais il enfonça ses deux flèches empoisonnées dans le sein d'Eve et celle-ci découvrit sa propre forme dans le serpent. [MDD 1.8.11] Adam vit ce qui se passait sous l'arbre, et la deuxième Eve lui plut tant qu'il ne remarqua pas qu'elle n'était qu'un serpent. Vois, il s'enflamma également dans sa convoitise et son désir envers elle ; il prit le fruit défendu venant du giron d'Eve avec un plaisir voluptueux et devint infidèle à son amour ; et, dans sa jouissance, il se reconnut comme étant le premier qui se perdit par la grande vanité de son égoïsme dans le royaume de lumière de l'Amour éternel, et qui tomba dans l'océan de colère de la Divinité, Laquelle reste éternellement inexorable et donne la mort. [MDD 1.8.12] Et vois maintenant : alors qu'il se reconnaissait, de même qu'Eve, qui s'était laissé aveugler, se reconnaissait à travers lui, un grand repentir s'éleva du fond de son cœur ; et Eve eut honte de sa nudité découverte et de celle d'Adam. Elle fut bouleversée de la tête aux pieds et couvrit sa nudité avec les feuilles d'un figuier. Adam se saisit également de ces feuilles pour se couvrir, se cacha dans une caverne et pleura des larmes de grande douleur. Eve se dissimula derrière un buisson d'épines et fut violemment attristée d'avoir été pervertie par sa propre faute. [MDD 1.9.1] Vois : guidé par la puissance et la force de Sa compassion, l'Amour éternel repoussa la main de la puissance et la main de la force de devant Ses yeux où brillait la grâce qui illumine tout ; et la lumière de la grâce pénétra elle-même dans la caverne ou Adam pleurait, et derrière le buisson d'épines où Eve était plongée dans son affliction. [MDD 1.9.2] Et les larmes d'Adam furent conservées dans les entrailles de la terre et furent nommées et se nomment encore "Thummim", ou pierres qui reflètent symboliquement la lumière des sept esprits de Dieu ; elles s'affermirent sous l'effet de la lumière de la grâce qui émane de la chaleur de l'Amour, immortalisant ainsi le juste repentir d'Adam à travers les âges elles furent dispersées sur toute la terre en signe consolateur de la renaissance future, laquelle - comme les larmes d'Adam - doit être à même de capter et de refléter la grande lumière provenant de la mer de grâce miséricordieuse de l'Amour éternel, et de résister aux plus fortes tentations du monde. [MDD 1.9.3] Les larmes de désolation qu'Eve versa derrière le buisson d'épines furent gardées dans la terre et colorées comme la rougeur de sa juste honte, car elle avait profané l'amour sanctifié d'Adam en elle. [MDD 1.9.4] L'Amour éternel vit que chacune de ces larmes furent trouvées justes par Adam, le fils de l'Amour miséricordieux ; et la chaleur de l'Amour éternel consolida ces pleurs en de petits cailloux, et leur nom fut "Urim", en signe symbolique de la juste affliction d'Eve. Vois : une larme tomba sur le buisson d'épines la protégeant ; cette larme était celle de l'innocence perdue, et elle colora la fleur blanche du buisson ; alors, ses fleurs devinrent rouges en signe de l'innocence perdue d'Eve. Vois, les humains connaissent bien toute la végétation de la terre -, mais ils ignorent sa véritable signification en esprit et en vérité, et ils l'ignoreront jusqu'au jour de leur renaissance - qu'ils doivent tout d'abord s'approprier - laquelle est la compassion de l'Amour éternel se manifestant dans la grâce de la délivrance. [MDD 1.9.5] Voici encore un secret qui doit être révélé à cause du coupable orgueil des enfants du monde ! Vois : deux fleurs du buisson furent fécondées par les justes larmes d'Eve après la perte de son innocence ; elles gardèrent fidèlement en elles la bénédiction de l'Amour éternel à travers toutes les attaques des temps lors des grandes guerres de Jéhovah avec les peuples de la terre. A l'époque où la grâce abonda d'En-Haut, elles firent entrer la vie dans la femme d'Abraham* en signe des grandes œuvres de l'Amour miséricordieux - et la firent également pénétrer dans la femme de Zacharie*( allusion à Sarah et à Elizabeth qui furent toutes deux fécondées à un âge très avancé) pour l'accomplissement véritable du plus grand de tous les actes de l'Amour miséricordieux du Dieu éternel. [MDD 1.9.6] Ramène maintenant ton regard vers Adam et Eve et rejoignons-les. Vois comme Moi, l'Amour éternel, les trouva nus, abandonnés, pleurant et affligés d'un juste repentir et d'une juste honte. J'appelai alors Adam et sortis Eve de derrière son buisson. [MDD 1.9.11] "Dieu grand et sublime, adoucis Ta forte colère et éteins les flammes destructrices de Ton juste courroux ! Dans Ta sainteté, épargne les non-coupables ; car le feu de Ta colère détruira les justes et anéantira l'Amour éternel en Toi. Tu te feras Toi-même captif dans la grande puissance et la force de Ta sainteté !" [MDD 1.9.12] Vois et entends - yeux et oreilles grand ouverts - ce que dit la colère furieuse de la Divinité ! Toutefois, personne ne comprit Son langage, sinon l'Amour éternel qui, au moment de l'explosion de Son courroux protégea le couple nouvellement créé et repentant sur la terre hurlante. Il empêcha les grandes flammes de la fureur de s'abattre sur le lieu du repentir d'Adam et de l'affliction d'Eve, grâce à la puissance et à la force de Sa Miséricorde. [MDD 1.9.14] "A quoi Me servent les gémissements et les hurlements de la terre ! A quoi bon les pleurs de la lune, les lamentations des soleils et les cris des étoiles ?! Je suis seule, abandonnée par Mon Amour, qui M'est devenu infidèle et S'est éloigné de Moi en se rendant sur terre auprès du double rebut de la méchanceté ! Que suis-Je sans Lui ? C'est pourquoi Je vais détruire toute Son œuvre dans ses fondements et tout anéantir, afin qu'il n'y ait rien qui puisse Me soustraire ou éloigner de Moi Mon Amour dans toutes les éternités des éternités à venir ! Je veux rester Dieu, l'Unique, dans toutes les éternités des éternités, comme Je L'étais depuis les éternités de l'éternité. Et toi, édifice pourri de la création de Mon Amour devenu faible, tombe en ruines, tombe dans le néant, afin que Je retrouve Mon Amour et qu'Il redevienne fort par la puissance et la force de Ma sainteté ! Amen !" [MDD 1.9.15] Vois : les liens des créations se desserrèrent dans tous les espaces infinis de Dieu. Et les ruines s'abattirent à travers ceux-ci dans de grands craquements, des grondements, des gémissements, des hurlements, des sifflements et des rugissements qui retentirent jusque dans la profondeur des profondeurs de l'anéantissement ; et là se trouvait la terre qui reposait, détruite, dans le vaste giron de l'Amour miséricordieux. |
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